Lecture : 2 CORINTHIENS 5/1 à 10

Dans ce texte des Écritures, l’apôtre Paul compare notre corps à une tente. Que doit abriter cette tente ? Je vous propose de découvrir qu’il y a au moins deux manières sur le plan spirituel, de « dresser sa tente » :

La tente dressée sur le péché (2 Samuel 16/22) : on découvre ici que le fils de David, Absalom, vivait dans la souillure. C’est pour cela qu’on avait dressé une tente sur le toit de son père pour qu’il puisse se livrer au péché. La fin de la vie de cet homme a été tragique ; il va mourir en recevant trois javelots dans le cœur (2 Samuel 18/14).
Si, à son image, nous « dressons la tente » de notre vie pour y abriter le péché, le mal, le vice, tôt ou tard nous en subirons les conséquences désastreuses, effrayantes et justes !

La tente dressée vers le ciel (Matthieu 17/1 à 4) : lors de la transfiguration, Pierre a voulu dresser trois tentes, une pour Elie, une pour Moïse et l’autre pour Jésus. Le plus important dans ce passage de l’Evangile, ce n’était pas que Moïse ou Elie soient là, mais bel et bien que Jésus soit présent.

Chers lecteurs, l’essentiel pour notre vie, aussi fragile qu’une « tente », c’est qu’elle soit dressée vers le ciel  et vers les choses qui sont au ciel et que Jésus y habite afin que nos péchés soient pardonnés.

Il y a un peu plus de 2000 ans, ce n’est pas une tente qui fut dressée sur le Golgotha, mais une croix ; Jésus y est mort pour que notre âme soit sauvée.
Laissons-le entrer dans notre vie aujourd’hui, il n’y fera que du bien.

Apprenons donc, par l’Evangile, à dresser notre tente vers Jésus et pour Jésus et surtout plus jamais pour le péché.

Benoît HOUEL