Lecture : Psaume 72/12

Quelle est la part du pauvre sur la terre ? Quel est son sort ? Quelle est la force, la portée de sa voix ? L’injustice, l’oubli, les souffrances sont attachés à sa condition.
Le monde aime les grands, les puissants, les riches, les savants. Mais, les pauvres ?
Pourtant, c’est aux pauvres que Dieu a fait des promesses. L’Evangile est pour eux. Jésus est venu le leur annoncer. Le royaume de Dieu est pour les pauvres en esprit.

La faiblesse est souvent symbolisée par des veuves, pauvres de surcroît. Mais la Bible les cite pour nous montrer que Dieu les aime, les secourt, les délivre.
Que doit faire le pauvre ? Crier ! C’est tout. C’est ce qu’a fait le fils de Timée, mendiant aveugle. Entendant Jésus passer sur son chemin, il a crié. On a voulu le faire taire : il a crié plus fort. Et, parce qu’il a crié plus fort, il a obtenu gain de cause. Jésus l’a appelé et l’a guéri.
Si la pauvreté provoque parfois le rejet, les cris du pauvre ne font qu’aggraver sa situation. Ses cris mettent mal à l’aise, culpabilisent ceux qui voudraient surtout ne pas les entendre. Mais la Bible dit que Dieu est plein d’amour pour ceux qui l’invoquent. Et ceux qui se croient riches parce qu’ils ont des richesses qui sont pourries (Jacques 5/2) mais qui sont les vrais pauvres, que doivent-ils faire ? Crier à Dieu, eux aussi, afin de participer à la grâce de Dieu.

† Roger COPIN