Lecture : Matthieu 26/36-46
Nous sommes dans le jardin de Gethsémané. Jésus voit déjà toute l’horreur que représente pour lui le supplice de la crucifixion. Il a pris avec lui ses disciples les plus intimes : Pierre, Jacques et Jean. Mais, lorsque par trois fois il s’approche d’eux pour chercher une manifestation de soutien, « il les trouve endormis ». Alors, le soupir de son cœur s’élève vers celui qui ne manque pas de manifester ses compassions et son secours : « Mon Père » ! Et, en effet, c’est pleinement fortifié que Jésus peut dire ensuite : « Levons-nous, allons ». Combien est précieuse la communion fraternelle entre chrétiens dans les durs moments de la vie. Elle est même un commandement divin : « Pleurez avec ceux qui pleurent »… « Portez les fardeaux les uns des autres »… «
« L’ami aime en tout temps et dans le malheur, il se montre un frère « (Proverbes 17/17).
Mais, si le support dans l’épreuve, au niveau humain, a ses limites, nous voulons rappeler à notre âme :
« Celui qui te garde ne sommeillera point » (Psaume 121/3).
Si nous sommes devenus enfants du Père céleste, nous pouvons compter sur sa fidélité indéfectible dans les temps difficiles et dire comme David : « L’Eternel est le soutien de ma vie, de qui aurais-je peur ? (Psaume 27/1).
Dieu consolait déjà ses fidèles par la bouche d’Esaïe (66/2) en disant :
« Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu ».
Et, comme le psalmiste, je dirai :
« … je lève les yeux vers les montagnes. D’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Eternel » (Psaume 121/1-2).
Jean DUPOUY
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